Nov. 2017 - Les Grives sédentaires et migratrices
Ce mois-ci, Caroline HOUALET nous fait découvrir les Grives sédentaires et les Grives migratrices.
A Sautron, nous avons quatre espèces de Grives: deux présentes toute l'année, la Grive musicienne (Turdus philomelos) et la Grive draine (Turdus viscivorus) et deux qui nous viennent des contrées nordiques en automne et en hiver, la Grive mauvis (Turdus iliacus) et la Grive litorne (Turdus pilaris).
Grives musicienne et draine se ressemblent beaucoup. Elles sont toutes les deux brunes sur le dessus et le dessous crème tacheté de brun. Sans expérience, il est aisé de les confondre. La première est plus petite et d'un brun fauve, la seconde, massive a un air assez "farouche", d'un brun plus pâle. Les tâches ventrales sont en forme de goutte d'eau. Leur chant les différencie aisément.
Ces deux espèces sont des alliés du jardin et consomment une grande quantité d'escargots et de limaces. Si vous trouvez sur votre terrasse ou sur une pierre un tas de coquilles d'escargots cassées, c'est la trace de la Grive musicienne, qui revient souvent au même endroit frapper les coquilles pour en extraire l'animal.
La Grive musicienne niche souvent dans les haies, même en plein bourg. Son nid est une coupe soignée de brindilles, mousses et feuilles, l'intérieur renforcé par un "torchis" de terre et de salive, qui une fois durcit rend le nid très solide. A partir de mars, il y sera pondu 4 à 5 œufs bleu clair piquetés de noir.
A partir d'octobre, nos effectifs sédentaires sont renforcés par des migrateurs, qui peuvent faire halte un temps pour s'alimenter.
Octobre est aussi le mois d'arrivée de la Grive mauvis qui se distingue par ses flancs roux et le dessin de la tête, ornée d'un fort sourcil blanc et d'une belle moustache blanche. C'est aussi la plus petite des quatre. Des troupes sillonnent alors le bocage, au faît des buissons ou dans les prairies à la recherche de nourriture.
Il faut attendre fin octobre et surtout novembre pour voir la 4ème espèce, la Litorne, assez grosse, tête et croupion gris, dos brun-roux et tâches sombres sagittées dessous. Son cri est très caractéristique, un "tchac-tchac-tchac" puissant.
En cas de coup de froid, des afflûts de Mauvis et de Litornes peuvent être observés. Ces deux espèces nous quitterons au plus tard en mars."
En ce moment, ouvrez l'œil, les quatre espèces sont présentes.
(crédits photos Patrice OUVRARD et Caroline HOUALET)
A Sautron, nous avons quatre espèces de Grives: deux présentes toute l'année, la Grive musicienne (Turdus philomelos) et la Grive draine (Turdus viscivorus) et deux qui nous viennent des contrées nordiques en automne et en hiver, la Grive mauvis (Turdus iliacus) et la Grive litorne (Turdus pilaris).
Grives musicienne et draine se ressemblent beaucoup. Elles sont toutes les deux brunes sur le dessus et le dessous crème tacheté de brun. Sans expérience, il est aisé de les confondre. La première est plus petite et d'un brun fauve, la seconde, massive a un air assez "farouche", d'un brun plus pâle. Les tâches ventrales sont en forme de goutte d'eau. Leur chant les différencie aisément.
Ces deux espèces sont des alliés du jardin et consomment une grande quantité d'escargots et de limaces. Si vous trouvez sur votre terrasse ou sur une pierre un tas de coquilles d'escargots cassées, c'est la trace de la Grive musicienne, qui revient souvent au même endroit frapper les coquilles pour en extraire l'animal.
La Grive musicienne niche souvent dans les haies, même en plein bourg. Son nid est une coupe soignée de brindilles, mousses et feuilles, l'intérieur renforcé par un "torchis" de terre et de salive, qui une fois durcit rend le nid très solide. A partir de mars, il y sera pondu 4 à 5 œufs bleu clair piquetés de noir.
A partir d'octobre, nos effectifs sédentaires sont renforcés par des migrateurs, qui peuvent faire halte un temps pour s'alimenter.
Octobre est aussi le mois d'arrivée de la Grive mauvis qui se distingue par ses flancs roux et le dessin de la tête, ornée d'un fort sourcil blanc et d'une belle moustache blanche. C'est aussi la plus petite des quatre. Des troupes sillonnent alors le bocage, au faît des buissons ou dans les prairies à la recherche de nourriture.
Il faut attendre fin octobre et surtout novembre pour voir la 4ème espèce, la Litorne, assez grosse, tête et croupion gris, dos brun-roux et tâches sombres sagittées dessous. Son cri est très caractéristique, un "tchac-tchac-tchac" puissant.
En cas de coup de froid, des afflûts de Mauvis et de Litornes peuvent être observés. Ces deux espèces nous quitterons au plus tard en mars."
En ce moment, ouvrez l'œil, les quatre espèces sont présentes.
(crédits photos Patrice OUVRARD et Caroline HOUALET)