Novembre 2016 - La Sittelle torchepot
Ce mois-ci Caroline HOUALET nous fait découvrir la Sittelle torchepot.
La Sittelle est un joli passereau bleu gris et orangé avec un bandeau noir sur l'oeil. La femelle est plus pâle que le mâle.
C'est une espèce qui affectionne les milieux boisés et est donc commune sur Sautron. Nous la trouvons en nombre dans les vallées du Cens et de la Chézine, mais aussi dans les jardins et en centre bourg, pour peu qu'il y ait quelques grands arbres. Elle est d'une grande agilité pour parcourrir les troncs la tête en bas!
Dès le mois de février, les couples se forment et en avril, ils installeront leur nid dans la cavité d'un arbre. Si le diamètre du trou est trop grand, le couple en rétréciera l'entrée avec de la boue. Avec ce travail de maçonnerie, la loge ne sera pas accessible à des espèces de plus grande taille, tel l'Etourneau sansonnet, qui ne pourra ainsi lui voler l'emplacement. Pour les espèces plus petites, la Sittelle en fera son affaire. Elle est fort belliqueuse et bien plus puissante que les mésanges. Voilà pourquoi la Sittelle s'appelle "torchepot".
Un nichoir pour Huppe fasciée installé par Sautron Nature vers les stades à Sautron est une belle illustration du travail de maçonnerie que peu réaliser la Sittelle (photo jointe de JJ Lhotellier).
En automne, si vous installez une mangeoire dans votre jardin, vous avez de grandes chances de l'attirer si vous y mettez du tournesol, la Sittelle en est friande. Elle viendra chercher les graines pour les emmener vers l'écorce d'un Chêne, ou elle pourra coincer la graine et la décortiquer tout à son aise. Son va-et-vient incessant n'est guère discret. A l'occasion, elle oublie bien des graines de tournesol dans les arbres, qu'elle n'a pas le temps de manger. Cela fera le bonheur des Ecureuils.
La Sittelle est un joli passereau bleu gris et orangé avec un bandeau noir sur l'oeil. La femelle est plus pâle que le mâle.
C'est une espèce qui affectionne les milieux boisés et est donc commune sur Sautron. Nous la trouvons en nombre dans les vallées du Cens et de la Chézine, mais aussi dans les jardins et en centre bourg, pour peu qu'il y ait quelques grands arbres. Elle est d'une grande agilité pour parcourrir les troncs la tête en bas!
Dès le mois de février, les couples se forment et en avril, ils installeront leur nid dans la cavité d'un arbre. Si le diamètre du trou est trop grand, le couple en rétréciera l'entrée avec de la boue. Avec ce travail de maçonnerie, la loge ne sera pas accessible à des espèces de plus grande taille, tel l'Etourneau sansonnet, qui ne pourra ainsi lui voler l'emplacement. Pour les espèces plus petites, la Sittelle en fera son affaire. Elle est fort belliqueuse et bien plus puissante que les mésanges. Voilà pourquoi la Sittelle s'appelle "torchepot".
Un nichoir pour Huppe fasciée installé par Sautron Nature vers les stades à Sautron est une belle illustration du travail de maçonnerie que peu réaliser la Sittelle (photo jointe de JJ Lhotellier).
En automne, si vous installez une mangeoire dans votre jardin, vous avez de grandes chances de l'attirer si vous y mettez du tournesol, la Sittelle en est friande. Elle viendra chercher les graines pour les emmener vers l'écorce d'un Chêne, ou elle pourra coincer la graine et la décortiquer tout à son aise. Son va-et-vient incessant n'est guère discret. A l'occasion, elle oublie bien des graines de tournesol dans les arbres, qu'elle n'a pas le temps de manger. Cela fera le bonheur des Ecureuils.
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