Février 2019 - La Salamandre tâchetée
Ce mois-ci, avec Caroline HOUALET de l'association Sautron Nature, partons à la découverte de la Salamandre tâchetée.
De la même famille que les Tritons, celle des Urodèles, la Salamandre est bien présente à Sautron.
C'est une très belle espèce, noire à grosses tâches jaunes. Elle ne peut être confondue avec aucune autre. Elle fait l'objet de nombreuses croyances populaires, comme celle de traverser le feu sans se brûler ou d'attirer la mort par son regard. Appelée Sourd en Bretagne, elle suscite parfois la crainte. Elle est pourtant inoffensive et ne mord pas. Il faut seulement éviter de se frotter les yeux après l'avoir touchée, car sa peau sécrète un venin. De 11 à 20 cm, et malgré ses couleurs et sa taille, la Salamandre peut facilement passer inaperçue, car elle est de mœurs nocturnes.
En phase terrestre, elle se plait dans le bocage et les boisements de feuillus frais et humides. A Sautron, les vallées du Cens et de la Chézine lui conviennent parfaitement.
Comme tous les amphibiens, la Salamandre a besoin d'eau pour sa reproduction. L'accouplement se produit à terre, mais la femelle portera ses œufs jusque bien après l'éclosion et mettra bas dans l'eau, des larves déjà bien développées. L'espèce est ainsi vivipare. Pour la mise bas, la femelle cherchera un ruisseau ou une mare, de préférence bien oxygéné. A défaut, un fossé plein d'eau pourra faire l'affaire. Dès sa libération, la larve a quatre pattes et des branchies externes. Elle est facile à distinguer des Tritons, par la tâche claire à la base de chaque patte. Il peut y avoir deux pontes, l'une en mars et l'autre en novembre.
C'est donc la période pour découvrir la Salamandre. Avec le redoux, les femelles vont être actives et se déplacer davantage. Les larves seront bientôt visibles.
La Salamandre est un gros consommateur de limaces et peut s'avérer bien utile dans un jardin.
De la même famille que les Tritons, celle des Urodèles, la Salamandre est bien présente à Sautron.
C'est une très belle espèce, noire à grosses tâches jaunes. Elle ne peut être confondue avec aucune autre. Elle fait l'objet de nombreuses croyances populaires, comme celle de traverser le feu sans se brûler ou d'attirer la mort par son regard. Appelée Sourd en Bretagne, elle suscite parfois la crainte. Elle est pourtant inoffensive et ne mord pas. Il faut seulement éviter de se frotter les yeux après l'avoir touchée, car sa peau sécrète un venin. De 11 à 20 cm, et malgré ses couleurs et sa taille, la Salamandre peut facilement passer inaperçue, car elle est de mœurs nocturnes.
En phase terrestre, elle se plait dans le bocage et les boisements de feuillus frais et humides. A Sautron, les vallées du Cens et de la Chézine lui conviennent parfaitement.
Comme tous les amphibiens, la Salamandre a besoin d'eau pour sa reproduction. L'accouplement se produit à terre, mais la femelle portera ses œufs jusque bien après l'éclosion et mettra bas dans l'eau, des larves déjà bien développées. L'espèce est ainsi vivipare. Pour la mise bas, la femelle cherchera un ruisseau ou une mare, de préférence bien oxygéné. A défaut, un fossé plein d'eau pourra faire l'affaire. Dès sa libération, la larve a quatre pattes et des branchies externes. Elle est facile à distinguer des Tritons, par la tâche claire à la base de chaque patte. Il peut y avoir deux pontes, l'une en mars et l'autre en novembre.
C'est donc la période pour découvrir la Salamandre. Avec le redoux, les femelles vont être actives et se déplacer davantage. Les larves seront bientôt visibles.
La Salamandre est un gros consommateur de limaces et peut s'avérer bien utile dans un jardin.