Novembre 2018 - la Bergeronnette grise

Ce mois-ci, avec Caroline HOUALET de l'association Sautron Nature, partons à la découverte de la Bergeronnette grise...

Ce beau petit passereau est un compagnon commun des villes. Pourtant son nom fait référence aux "petites bergères" qui accompagnaient le bétail, car l'oiseau se plait aussi dans les prairies pâturées, à la recherche d'insectes. Autrefois, elle était appelée Lavandière, car elle aime la proximité de l'eau. Chez les anciens grecs, elle était un présent d'Aphrodite, déesse de l'amour. Elle symbolisait l'amour enchanté !
La Bergeronnette grise est facile à reconnaître. Elle est grise, blanche et noir, avec une longue queue et un bec fin. Souvent au sol, elle parcourt gazons et trottoirs, d'un pas décidé en hochant la queue. Vous la trouverez sûrement sur les gazons du Parc de la Linière ou des terrains de sport.
Attention toutefois, des variantes existent au sein de l'espèce. A partir de novembre, nous accueillons des oiseaux anglais et irlandais beaucoup plus noirs. Le dos n'est plus gris, mais complètement noir. Cette sous-espèce est appelée Bergeronnette de Yarrell.
La Bergeronnette est semi carvernicole, c'est-à-dire qu'elle a besoin d'une anfractuosité pour construire son nid. Un trou dans une façade, à l'intérieur d'une grange entre solive et ardoises, ou dans une berge de rivière entre deux cailloux...
L'oiseaux est exclusivement insectivore.
En hiver, les populations du Nord de l'Europe descendent vers les contrées plus clémentes du sud et de l'Ouest de l'Europe. L'espèce devient souvent grégaire et se rassemble en d'importants dortoirs, comme sur les toits de la zone commerciale d'Atlantis. Près de Sautron, quelques dizaines d'oiseaux se rassemblent sur le toit du Leclerc Drive, sans doute en pré-dortoir.
Bonnes observations !