Août 2018 - La Mante religieuse
Ce mois-ci, avec Caroline HOUALET partons à la découverte de la Mante religieuse.
Nous n'avons qu'une seule espèce de Mante en Loire-Atlantique, pour une petite dizaine d'espèces en France. Ce sont surtout des insectes tropicaux.
Notre Mante est dite "religieuse" (Mantis religiosa). Cela tient à sa posture redressée, les pattes antérieures levées et jointes comme en posture "d'invocation". Pourtant, ces pattes allongées et redressées sont appelées "ravisseuses" et font de la Mantes un redoutable prédateur !
Elle est commune sur Sautron, partout où la nature est un peu laissée à elle-même, hautes herbes et friches ensoleillées sont son domaine. L'adulte se rencontre d'août à octobre, accroché aux herbes. Très mimétique, brune dans les herbes sèches, verte dans l'arbuste et souvent immobile à guetter sa proie, la Mante peut facilement passer inaperçue. Qui plus est, elle ne chante pas. On ne peut donc la détecter à l'oreille.
Pourtant, c'est un de nos plus gros insectes. Le mâle mesure environ 5 cm et les plus grandes femelles jusqu'à 8 cm. Sa taille et ses armes (mandibules et bras ravisseurs comme des harpons) lui permettent de consommer nombre d'insectes, parfois aussi gros qu'elle-même (Criquets, Sauterelles, Araignées...). La Mante ne fait pas dans la dentelle, et croque vivant tout ce qui passe à sa portée.
Le mâle de la Mante n'échappe pas à cet appétit, et une fois l'accouplement effectué, il sera croqué ! Ensuite, la Mante fabriquera un nid avec une substance gélatineuse qui en séchant deviendra une sorte de cylindre gris de 3 cm de long pour 1,5 cm de large, accroché à une tige. Les œufs y seront pondus par dizaines.
Ce bel insecte, assez fascinant, participe en tant que prédateur à l'équilibre naturel. Sa présence est révélatrice d'un milieu préservé.
Nous n'avons qu'une seule espèce de Mante en Loire-Atlantique, pour une petite dizaine d'espèces en France. Ce sont surtout des insectes tropicaux.
Notre Mante est dite "religieuse" (Mantis religiosa). Cela tient à sa posture redressée, les pattes antérieures levées et jointes comme en posture "d'invocation". Pourtant, ces pattes allongées et redressées sont appelées "ravisseuses" et font de la Mantes un redoutable prédateur !
Elle est commune sur Sautron, partout où la nature est un peu laissée à elle-même, hautes herbes et friches ensoleillées sont son domaine. L'adulte se rencontre d'août à octobre, accroché aux herbes. Très mimétique, brune dans les herbes sèches, verte dans l'arbuste et souvent immobile à guetter sa proie, la Mante peut facilement passer inaperçue. Qui plus est, elle ne chante pas. On ne peut donc la détecter à l'oreille.
Pourtant, c'est un de nos plus gros insectes. Le mâle mesure environ 5 cm et les plus grandes femelles jusqu'à 8 cm. Sa taille et ses armes (mandibules et bras ravisseurs comme des harpons) lui permettent de consommer nombre d'insectes, parfois aussi gros qu'elle-même (Criquets, Sauterelles, Araignées...). La Mante ne fait pas dans la dentelle, et croque vivant tout ce qui passe à sa portée.
Le mâle de la Mante n'échappe pas à cet appétit, et une fois l'accouplement effectué, il sera croqué ! Ensuite, la Mante fabriquera un nid avec une substance gélatineuse qui en séchant deviendra une sorte de cylindre gris de 3 cm de long pour 1,5 cm de large, accroché à une tige. Les œufs y seront pondus par dizaines.
Ce bel insecte, assez fascinant, participe en tant que prédateur à l'équilibre naturel. Sa présence est révélatrice d'un milieu préservé.